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D’après certaines études, 30 à 50 % des quinquagénaires réalisent qu’en prenant de l’âge, leurs cheveux deviennent fragiles et de plus en plus fins jusqu’à chuter. Comme la période de la ménopause est une étape inévitable dans la vie d’une femme, elle s’accompagne également d’effets secondaires, tels que : les bouffées de chaleur, les sautes d’humeur, la prise de poids et surtout une perte de cheveux plus ou moins conséquente. Que faire lorsque la ménopause entraîne la calvitie ? Comment y remédier ? On vous dit tout dans cet article.
Zoom sur la perte de cheveux et la ménopause
Le saviez-vous ? Le cuir chevelu a plus de 100 000 follicules pileux. Ainsi, quand 50 à 80 cheveux tombent quotidiennement, cette chute est dite normale et sans conséquence significative. En revanche, au-delà de ce ratio, on peut parler de perte de cheveux excessive. Par ailleurs, si vous avez entre 45 et 55 ans, il arrive que votre masse capillaire décroisse. Cela entraîne inévitablement l’affinement des cheveux. Il s’agit ici du premier signe de la ménopause.
Les cause des chutes de cheveux excessives chez la femme
Il est normal de s’inquiéter lorsque plus de 100 cheveux par jour tombent. À ce moment-là, il s’agit probablement d’une perte de densité capillaire. Toutefois, il faut savoir qu’à partir de la ménopause, cette forme de calvitie chez la femme est assez fréquente. Cette chute excessive des cheveux peut être causée par de nombreux facteurs :
La perturbation hormonale
Quand les pertes de cheveux arrivent pendant la ménopause, les hormones sont souvent impliquées. C’est ce que l’on appelle communément « alopécie androgénétique”. En fait, cette situation s’explique par le fait que lorsqu’une femme franchit un certain âge, son niveau d’œstrogènes baisse brutalement tandis que celui de l’androgène se maintient. Un phénomène qui produit un déséquilibre hormonal et qui accélère les cycles pilaires. De ce fait, la chevelure devient plus fine et moins robuste jusqu’à tomber. En outre, une femme ménopausée peut aussi faire face à une alopécie diffuse, excessive et inattendue. Concrètement, un tiers des fibres capillaires vont mourir soudainement et de manière prématurée. Cette perte de cheveux abondante et définitive débute fréquemment dès la pré-ménopause.
Une mauvaise hygiène de vie
Le stress et les mauvaises habitudes alimentaires peuvent avoir un impact particulièrement négatif sur le corps au fur et à mesure que l’âge avance. Entre autres, si l’organisme ne reçoit pas assez de sels minéraux pour maintenir le pH neutre du sang, il puisera dans les réserves, notamment dans les os, dans les dents et surtout dans les racines capillaires. Bien évidemment, lorsque les cheveux manquent de nutriments, cela affecte leur pousse.
L’excès d’acidité
Durant la ménopause et à l’arrêt des menstruations, il y a une rupture de l’équilibre acido-basique qui entraîne une chute de cheveux assez importante. Il y a alors une surcharge d’acidité systémique qui provoque la sénescence accélérée des tissus et une déminéralisation de l’organisme. C’est à partir de là que de nombreux problèmes apparaissent. Parmi eux, l’altération de la chevelure. On observe une accélération de sa chute et une perte significative de vitalité.
Comment limiter les pertes de cheveux ?
Si vous avez constaté que vous perdez de plus en plus de cheveux, la meilleure solution est de consulter un spécialiste. Néanmoins, vous pouvez adopter de bonnes habitudes au quotidien pour ne pas fragiliser davantage la chevelure. Pour limiter les chutes, voici nos conseils :
- manger des aliments riches en sels minéraux ;
- appliquer des produits nourrissants et fortifiants sur les cheveux ;
- utiliser une serviette douce en microfibres pour le séchage.
